Notre Dame – Paris

Quelques photos prises le 14 octobre 2019 autour de la cathédrale.

Ces six premiers mois de travaux se sont concentrés sur la consolidation et la protection de Notre-Dame.

Un plancher recouvre désormais la nef, le chœur et les deux transepts, appuyés sur les murs de la cathédrale, au-dessus des voûtes hautes de la nef. Ces voûtes hautes ont d’ailleurs été bâchées, le tout pour protéger Notre-Dame des intempéries. 

Plusieurs pignons (le haut de la façade) ainsi que deux piliers de la nef sont renforcés. Les arcs boutants du chœur et du côté nord de la nef sont soutenus par des charpentes provisoires.

L’opération la plus complexe réside dans le démontage de l’échafaudage qui surplombe encore la cathédrale. Installé pour réaliser des travaux sur la flèche avant l’incendie, il est très fragilisé. Surtout, coincé à la croisée du transept, il menace toujours Notre-Dame d’effondrement. Les ouvriers vont devoir le démonter morceaux par morceaux. Les cordistes devront aussi vaporiser le moindre tube de cet échafaudage pour éviter toute projection de plomb. 

 La mise en sécurité complète de Notre-Dame de Paris devrait être effective pendant le second semestre 2020. La cathédrale pourra enfin sortir de l’arrêté de péril et la phase de reconstruction pourra commencer. 

L’architecte en chef de Notre-Dame, Philippe Villeneuve, a estimé que le délai de cinq ans était tenable « si on refait à l’identique » car on gagnerait alors « un temps certain », six mois après l’incendie qui a ravagé le joyau gothique de 850 ans.

Si (c’est) à l’identique, on gagne un temps certain », a-t-il insisté, en précisant que son travail « c’est de faire un diagnostic pour mettre sur la table toutes les possibilités techniques, historiques, philosophiques et doctrinales pour qu’on puisse ensuite choisir le parti de restauration », a défendu l’architecte en chef. La reconstruction de la flèche créée par Viollet-le-Duc est un des points sensibles de ce chantier.

Escapade à Breda

En ce début du mois de mai nous décidons de visiter la petite ville hollandaise de Breda. Nous la rejoignons en train via Anvers. Plus reposant que le trajet en voiture.

Située au confluent de la Mark et de l’Aa, Breda était jadis la retraite préférée de Guillaume le Taciturne.

Grande Église ou église Notre-Dame

Sur la place centrale de Breda, le Grote Markt, se dresse le monument le plus important et réputé de la ville, l’église Notre-Dame. Cette église construite dans le style gothique entre 1468 et 1547 fut récemment, somptueusement rénovée. La tour, haute de 97 m, est superbe et son carillon comprend 49 cloches

Mausolée de la famille de Nassau

L’ancien mausolée de la famille de Nassau se trouve dans la chapelle des princes (en néerlandais: Prinsenkapel) située au nord du chœur de l’église.

C’est le prince Henri III de Nassau-Breda qui commande la construction de cette chapelle où 17 membres de la famille de Nassau ont été inhumés.

La réplique du triptyque du peintre Néerlandais Hieronymus Bosch : Le Jardin des délices.

Cette réplique mesure 25% de l’original. Il aurait été commandé par Henri de Nassau-Breda et devient la propriété de Guillaume d’Orange, puis a été ramené par les Espagnols en Espagne en 1570 pendant la guerre de 80 ans. Il est déplacé au Musée du Prado où il se trouve encore actuellement.

Monument funéraire des comtes Engelbert I et de Jean IV van Nassau

Monument funéraire de Dirk van Assendelft (1498-1553) et de son épouse Adrianna van Nassau (1512-1558)

Atelier de Cornelis Floris (1555)

De nombreuses dalles funéraires sont également présentes.

L’orgue de tribune

Le buffet d’orgue de l’église Notre-Dame de Breda est orné d’une peinture du XVIème siècle. Les éléments les plus anciens de l’orgue datent du XVIème siècle.

Cet orgue comprend 53 jeux répartis sur 4 claviers manuels et pédalier. Au total, il compte 3780 tuyaux. La division Borstwerk date probablement de 1760 et fut trouvée par l’organiste Jaap Hillen dans une vieille grange à Athis. Elle a été installée en tant que quatrième clavier.

L’orgue de la grande église de Breda est l’un des rares orgues mécaniques de quatre claviers dans les Pays-Bas.

Béguinage de Breda

On s’y croit dans un autre siècle, ce béguinage existe depuis 1267 où des femmes seules habitaient. Ces béguinages médiévaux abritaient des communautés de femmes pieuses, à la fois religieuses et laïques, qui n’étaient pas engagées par des vœux de type monastique et vivaient de ce fait en autonomie car elles ne dépendaient d’aucune hiérarchie tant religieuse que laïque.

Le béguinage initial a été déplacé en 1535 et regroupe de sobres maisons bordant une cour, elle-même pourvue d’un jardin de plantes médicinales et d’une chapelle.

L’ancienne chapelle des béguines, devenue église wallonne (Waalse Kerk), se dresse à l’entrée du béguinage. Peter Stuyvesant (1592-1672), Frison et ancien gouverneur de la Nouvelle-Amsterdam (New York), s’y maria.

Le Béguinage de Breda a si longtemps survécu grâce à la protection toute particulière de la maison des Nassau, dont il a bénéficié. Le fait que la noblesse locale soutienne les béguines était plutôt la règle que l’exception.

Pour compléter :

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_Notre-Dame_de_Br%C3%A9da

https://www.musiqueorguequebec.ca/orgues/pbas/bredagk.html

https://www.brabantserfgoed.nl/page/3758/grafmonumenten-en-epitafen-in-breda

Cliquer pour accéder à Wagemakers-inleiding-Frans.pdf

https://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A9guinages_flamands